QUESTIONS - RÉPONSES

Publié le par Georges Nerin


A l’écoute permanente des Joinvillais que nous rencontrons dans les quartiers, sur les marchés, à l’occasion des différentes manifestations, ce sont pratiquement toujours plus ou moins les mêmes  questions qui reviennent sur le fonctionnement et les investissements à venir.

 

J’ai donc pensé que ces questions vitales et essentielles méritaient une réponse de la part des candidats que nous sommes.

 

 

 

QUESTION 1 : Parait-il que les 9 et 16 mars prochains nous votons deux fois ?

 

RÉPONSE : Effectivement, les prochaines élections concernent, d’une part, les Municipales qui élisent le Conseil Municipal et le Maire de Joinville-le-Pont et d’autre part, les Cantonales qui élisent le Conseil Général et son suppléant pour le canton de Joinville le Pont.

 

Le Département du Val de Marne a fêté ses 40 ans en 2007. Il est issu de l’ancien département de la Seine (75). Sa superficie est de 245 km², sa population était de 1.279.000 habitants au 1er janvier 2005. Il est composé de 49 cantons et 47 communes. Les Conseillers généraux sont élus pour 6 ans renouvelables par moitié.

 

A Joinville le Pont, les Elections Municipales et Cantonales ont lieu le même jour. Chaque bureau de vote est divisé en deux : le bureau des Elections Municipales, le bureau des Elections Cantonales.

 

Le Val de Marne représente 150.000 logements. L’emploi total est estimé à 510.000 postes réparti sur 55.000 établissements. Le budget est de 1,75 milliards d’€uros.

 

Attention, soyez vigilants, les 9 et 16 mars prochains, vous devez voter deux fois.

 

QUESTION 2 : A quoi correspond l’opération dite « des Hauts de Joinville » ? Le coût de cette opération ne va-t-il pas consommer toutes les capacités financières de la Ville ?

RÉPONSE : Cette question est très importante et revient souvent lorsque l’on est à l’écoute des Joinvillais.

 

Comme vous le savez Joinville le Pont est une ville bicéphale. Il existe, de fait, un centre dans le Haut de Joinville (entre le RER, la place de la Mairie et la place du 8 mai 1945) et un second centre de l’autre côté du pont, dans le bas de Joinville (le long de l’avenue Gallieni).

 

Dans le « Haut de Joinville », l’urbanisme est très différent entre le côté pair, c'est-à-dire côté Croix Rouge et Sapeurs Pompiers et le côté impair, c'est-à-dire côté Eglise et Mairie.

 

Le côté impair est surtout le côté habité, principalement par les 157 logements des résidences « Paris » de l’O.P.H.L.M. Ces deux résidences ont beaucoup vieilli et nécessitaient d’être réhabilitées tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Cette opération de 5,5 millions d’€uros est en cours de réalisation. Les travaux s’étaleront sur deux ans et déboucheront sur des logements modernes. Je dirais même qu’une fois rénovés ces appartements parfaitement isolés sur la rue commerciale et sur le RER bénéficieront d’une vue imprenable sur la Marne, à proximité du Bois de Vincennes. Les loyers qui sont pratiqués sont modérés et le resteront.

 

Le côté pair de la rue de Paris, mis à part les premiers immeubles (face à l’Eglise) et les derniers immeubles à l’enseigne NICOLAS (angle de la rue de Paris et de la rue H. Pinson) constituent une véritable friche. Pratiquement tout ce côté est sur carrière dangereuse, et des éboulements se sont déjà produits encore dernièrement. Ce côté est très peu habité et beaucoup de commerces doivent être rénovés. Cette opération extrêmement importante à l’échelle de Joinville préfigure ce que devrait être le centre ville du haut à l’horizon de 2020. C’est une opération typique de réhabilitation de centre ville, c'est-à-dire une opération complexe, qui nécessitera beaucoup de doigté et de savoir faire. L’urbanisme de haute qualité  que nous voulons est beaucoup plus difficile à réaliser que si nous étions sur une parcelle libre, loin  de Paris.

 

Quels sont les commerces qui souhaitent rester ? Pour quelle enseigne ? Quelle surface ? Quels sont ceux qui souhaitent venir s’installer ?

 

Il faut trouver, pour les commerces qui souhaitent rester, une priorité. Il faut éviter que la rue soit livrée aux banques et aux agences immobilières. Il faut diversifier l’offre. Ce qui nous importe c’est la vie, c’est l’activité, nous voulons éviter une ville musée et nous refusons également une densité trop importante.  Les études commerciales ont démontré une zone de chalandise potentielle de 12 à 15.000 personnes, c’est presque inespéré à cet endroit.

 

Au-delà des commerces indispensables et des logements de qualité, nous avons programmé des équipements publics de haut niveau :

 

·         Gymnase aux normes internationales, terrain d’évolution des jeunes, salle culturelle, maison des associations, centre multimédia, une crèche importante, etc… autour de l’Hôtel de Ville et de son parvis réhabilité. Nous voulons un centre actif, un centre qui bouge au service des Joinvillais.

 

C’est un véritable programme de ville puisque la rue de Paris sera recalibrée avec une piste cyclable et des stationnements minute. Un véritable parking, d’environ 3 à 400 places,  sera contruit au centre, sous la nouvelle place du marché, face à la mairie. Un marché qui pourra se développer le dimanche le long de la rue afin de dynamiser les commerces sédentaires.

 

Tous ces équipements seront construits en HQE (Haute Qualité Environnementale). L’aménageur qui a été choisi, après une consultation très sévère est GESTEC SA, une filiale d’un des principaux groupes européen de construction, la Société EIFFAGE. Il offre toutes les garanties et prendra tous les risques.

 

Pour réaliser ce programme extrêmement important, la ville dispose de trois types de recettes :

 

·         Vente des terrains à l’aménageur appartenant aujourd’hui à la ville pour environ 9,5 millions d’€uros (base estimée par les Domaines)

·         Subvention d’équipements pour environ 6,5 millions d’€uros

·         Participation de l’aménageur aux équipements publics pour environ 4,5 millions d’€uros

 

                                       Soit un total de 20,5 millions d’€uros en recettes


Les prévisions de dépenses se résument ainsi :

 

·         Acquisition des terrains                          :   3,2 millions d’€uros (base estimée par les Domaines)

·         Coût des équipements publics              : 20,5 millions d’€uros

·         Participation aux espaces publics        :   0,6 millions d’€uros

 

                                 Soit un total de 24,3 millions d’€uros en recettes

 

En conséquence, la ville aura un besoin de financement de l’ordre de 3,8 millions d’€uros sur une période de 10 ans, c'est-à-dire un investissement annuel T.T.C inférieur à 0,5 millions d’€uros. Je rappelle qu’en 2007, les investissements de la ville se sont élevés à 5,7 millions d’€uros. 3,8 millions d’€uros sur 10 ans pour financer  un programme aussi exceptionnel, représentent une véritable aubaine pour la ville de Joinville le Pont !!!

 

Le parking sera réalisé par l’intermédiaire d’une délégation de service public après une consultation très encadrée qui pourra également inclure le parking de la gare RER.

 

Il est donc totalement faux de dire que l’opération des « Hauts de Joinville » va assécher les finances de notre ville. N’écoutez pas les pessimistes et les conservateurs qui souhaitent  un retour au moyen-âge. Faites confiance à l’avenir, à la compétence et au dynamisme.

 

Cette opération d’envergure n’est possible que :

 

·         Parce que Joinville possède déjà un foncier très important acquis au cours des périodes passées

·         Parce que la réhabilitation et la construction des équipements publics sont dotées de subventions importantes

·         Parce que la situation du marché de l’immobilier est à l’heure actuelle rémunératrice pour des projets prestigieux comme celui que nous voulons construire dans les « Hauts de Joinville » : situation exceptionnelle près de Paris, sur la ligne A du RER, sur le Bois de Vincennes et le long des berges de la Marne. Ne laissons pas passer une telle opportunité

·         Parce qu’au cours des 6 années qui viennent de s’écouler, nous avons désendetté la Commune de 50 %, ce qui nous permet de pouvoir financer des investissements à la fois indispensables et exceptionnels.

 


QUESTION 3 : Qu’allez vous faire pour développer l’emploi à Joinville le Pont ?

 

RÉPONSE : Le fait est que dans notre département du Val-de-Marne situé à l’Est de la région Ile de France, est particulièrement défavorisé. La sagesse populaire dit que l’on habite à l’Est de Paris et que l’on travaille à l’Ouest, c'est-à-dire à la Défense. Le taux d’emplois de 0,6 % est le plus bas d’Ile de France. Il est de 1,23 % dans les Hauts de Seine.

 

C’est la raison pour laquelle je me suis opposé au SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) de Monsieur HUCHON, Président de la Région, qui n’apporte pas de réponse à cet énorme problème. La Région, les Verts, le Parti Socialiste souhaitent que l’on construise beaucoup plus de logements sociaux à l’Est, ce qui est franchement scandaleux. Ils proposent que le minimum soit porté de 20 à 30 %. En fait  nous avons besoin d’emplois et l’on nous propose des logements sociaux.

 

Il faut tout d’abord sauvegarder l’emploi existant, c'est ce que je viens de faire en permettant à ESSILOR/LUXURY (250 emplois) de moderniser son usine pour rester à Joinville le pont. C’est ce que je propose de faire pour la Post Production Cinématographique de Joinville le Pont (220 emplois) pour qu’elle reste et se développe sur la ville. C’est le vrai patrimoine Joinvillais.

 

Il faut ensuite développer cet emploi. A partir des nouvelles technologies, de l’implantation du télétravail, il faut renforcer le tissu des PME qui se sentent si bien à Joinville le Pont, près de Paris et des grandes infrastructures parisiennes. Il faut surtout amener de nouveaux emplois de type tertiaire comme l’immeuble de bureaux sur le pôle RER qui est aujourd’hui bloqué par un ignoble recours déposés par les écologistes qui on préféré la lisière du Bois de Vincennes à l’emploi plutôt que de créer 450 emplois ! Quelle honte !

 

D’autres opérations sont possibles surtout avec l’arrivée d’ORBIVAL, à la Fourchette de Joinville/Champigny, qui va relancer considérablement l’intérêt de l‘avenue Gallieni. Je pense qu’il est possible de créer plus de 1.000 emplois nouveaux à Joinville.

 

Quel bonheur de pouvoir vivre et travailler dans la même commune ! Fini la voiture, fini les affreux transports en commun dans le RER surchargé ! C’est cela le développement durable et la véritable écologie ! L’écologie, ce n’est pas  les petites fleurs et les petits oiseaux mais surtout une ville intelligente qui économise l’énergie, qui optimise les déplacements.

 

Il faut ensuite développer cet emploi. A partir des nouvelles technologies, de l’implantation du télétravail, il faut renforcer le tissu des PME qui se sentent si bien à Joinville le Pont, près de Paris et des grandes infrastructures parisiennes. Il faut surtout amener de nouveaux emplois de type tertiaire comme l’immeuble de bureaux sur le pôle RER qui est aujourd’hui bloqué par un ignoble recours déposés par les écologistes qui on préféré la lisière du Bois de Vincennes à l’emploi plutôt que de créer 450 emplois ! Quelle honte !

 

D’autres opérations sont possibles surtout avec l’arrivée d’ORBIVAL, à la Fourchette de Joinville/Champigny, qui va relancer considérablement l’intérêt de l‘avenue Gallieni. Je pense qu’il est possible de créer plus de 1.000 emplois nouveaux à Joinville.

 

Quel bonheur de pouvoir vivre et travailler dans la même commune ! Fini la voiture, fini les affreux transports en commun dans le RER surchargé ! C’est cela le développement durable et la véritable écologie ! L’écologie, ce n’est pas  les petites fleurs et les petits oiseaux mais surtout une ville intelligente qui économise l’énergie, qui optimise les déplacements.

 

QUESTION 5 : Que faites vous  pour améliorer la propreté de la Ville ?

 

RÉPONSE : La propreté c’est l’affaire de tous ! Malheureusement, les comportements de quelques uns sont très pénalisants. Joinville le Pont n’est pas une ville sale, mais il faut reconnaître qu’il y a encore des progrès à faire. La situation est inégale selon les quartiers, ce qui n’est pas normal. C’est aussi une affaire de gros sous, il est plus facile d’avoir une ville propre quand on est une ville riche.

 

Je demande que le Conseil Général prenne à sa charge le nettoiement des routes nationales et départementales. Même chose pour l’assainissement.

 

Personnellement, je préfère une organisation de type « cantonniers de quartiers » qu’une organisation centralisée du type « commando » :

 

·         1 cantonnier pour les Canadiens,

·         1 cantonnier pour l’Ile Fanac,

·         1 cantonnier pour les Studios,

·         1 cantonnier pour Vautier

·         1 cantonnier pour Europe/Barbusse

·         1 cantonnier pour le haut de Joinville

·         1 cantonnier pour la Place Mozart/Polangis

·         1 cantonnier pour Palissy

·         Etc …

 

QUESTION 6 : Pourquoi est ce que le Conseil Général, dont c’est le rôle, ne propose pratiquement rien pour la Culture à Joinville le Pont ?

 

RÉPONSE : Il est vrai que la Ville supporte tous les programmes culturels. A part l’opération « Au fil de l’O », le Conseil Général ne fait rien pour Joinville le Pont. Le CDT (Comité Départemental de Tourisme) est surtout axé sur Champigny. Le programme culturel est surtout axé sur Vitry et Ivry. Les actions sont sur Choisy, Villejuif, Créteil et Cachan …. Pour Joinville le Pont rien ! Nous avons pourtant essayé de faire la promotion du Théâtre François DYREK, sans résultat à ce jour.

 

Il faut que ça change.

 

QUESTION 7 : Que faites vous pour la jeunesse ?

 

RÉPONSE : C’est effectivement un énorme et vaste problème.

 

La ville fait beaucoup et au-delà au niveau des actions culturelles et sportives. A mon avis, nous sommes trop timorés et nous ne faisons pas assez pour les actions proposées par les jeunes eux-mêmes.

Les jeunes apprécient les actions encadrées proposées par la ville mais voudraient également pouvoir réaliser des projets à eux ! Il faut les aider à prendre les initiatives et à les concrétiser.

 

Quant au Conseil Général, il est totalement absent à Joinville le Pont.


QUESTION 8 : Que faites vous pour la petite et moyenne enfance ?

 

RÉPONSE : Dans le cadre du protocole de coopération avec la Ville de Paris, j’ai obtenu que les enfants du haut de Joinville puissent participer et bénéficier des actions qu’organise la Ville de Paris pour ses centres de loisirs dans le Bois de Vincennes. Il faut faire la même chose pour les enfants du bas de Joinville dans le parc du Tremblay. Ce parc est géré par Paris, il est de 50 % à Paris et de 50 % au Conseil Général. C’est possible, il suffit de le vouloir et de l’organiser en liaison avec la Ville de Paris et le Conseil Général du Val-de-Marne.

 

QUESTION 9 : Que deviennent les grands projets de Joinville le Pont ?

 

RÉPONSE : Ils concernent essentiellement les transports et déplacements :

 

·         A4/A86 : nous sommes totalement en phase avec le Département, l’ACTEP, la Région, la Ville de Paris. Il ne manque plus que la réponse de l’Etat qui devrait intervenir en septembre/octobre 2008.Un traitement environnemental antibruit dans toute la traversée de Joinville, Une occupation intelligente des terrains délaissés du côté de Polangis. Le curage de la rivière de Polangis, une passerelle vélo-piétonne au bout du boulevard de Polangis pour relier Joinville et Nogent.

 

·         TransVal-de-Marne : Tous le monde est d’accord sauf Saint-Maur qui vient encore tout récemment troubler les conclusions entérinées par le STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France) et la Région suite à une proposition de Joinville le Pont d’un bus banal sur un site banalisé par le pont du Petit Parc et la rue Charles Floquet. Il ne s’agit que d’une manœuvre électorale, la décision est annoncée pour 2009.

 

·         ORBIVAL : Un métro pour le Val-de-Marne. C’est véritablement miraculeux pour Joinville/Champigny.

 

·         Comité de Pôle R.E.R : Le STIF nous annonce que le projet va être financé pour des travaux à partir d’avril 2009.

 

·         Le contrat d’axe RN4 : La Région propose de programmer le tronçon de Joinville, avenue Gallieni, sur 3 ans.

 

Jamais Joinville le Pont n’a eu autant de projets en un temps si court. Ce n’est pas venu par hasard. C’est le résultat d’un travail très important que j’ai pu fournir grâce à la collaboration du Conseil Municipal de Joinville. Il faut poursuivre et persévérer. Pour cela il faut de la volonté, du dynamisme, de la compétence, de l’expérience et du temps.

 

J’ai besoin de vous car seul je ne peux rien et ensemble tout est possible.

 

 

 

 

GEORGES NÉRIN ET RAYMONDE LEFEBVRE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article